Drapeau et Armoiries

Wappen Belgiens Flagge Belgiens

La Belgique, appelée officiellement Royaume de Belgique, en néerlandais België et Koninkrijk België, en allemand Belgien et Königreich Belgien, sous l'ancien régime Belgica ou Belgica Regia est un État fédéral[5] d’Europe de l’Ouest. Elle est un des six pays fondateurs de l'Union européenne dont elle accueille, dans sa capitale Bruxelles, les principales institutions (le Conseil européen, le Conseil de l'Union européenne et la Commission européenne), ainsi que celles d'autres organisations internationales comme l'OTAN, Eurocontrol ou les ACP. La Belgique couvre une superficie de 30 528 km2 avec une population d'environ onze millions d'habitants. La Belgique est entourée par les Pays-Bas, l’Allemagne, le Luxembourg, la France et la mer du Nord. Elle s’étire sur une distance de 318 kilomètres entre La Panne et Arlon. Son relief est peu élevé : il s'étage graduellement vers le sud-est pour culminer à 694 m au signal de Botrange. De la fin du Moyen Âge jusqu'à la révolution politico-religieuse du XVIe siècle, ce territoire est un centre commercial et culturel prospère. La quasi-totalité de son territoire (à l'exception des Principautés de Liège et de Stavelot-Malmedy et du Duché de Bouillon) a été réunie par les ducs de Bourgogne au XVe siècle. Les géographes désignent les provinces belges (future Belgique) ainsi que les provinces des Pays-Bas du nord (Hollande) sous le nom collectif de Leo Belgicus Après l'avènement du protestantisme sous la domination espagnole, les Dix-Sept Provinces sont scindées et le nord – les futurs Pays-Bas – devient indépendant. Dans la cartographie d'époque, on désigne le nord sous le nom de Belgia Foederata. La partie méridionale, catholique, est appelée Belgia Regia, car elle reste un royaume sous le pouvoir féodal du roi d'Espagne, bien que le pays ait ses propres États Généraux sous l'autorité d'un gouvernement nommé Conseil d'État. Divers pouvoirs européens (Espagne, Autriche, France) se le disputent au cours de guerres jalonnées de révoltes populaires motivées par les rivalités religieuses et l'opposition des États Généraux à l'arbitraire des souverains étrangers qui veulent éradiquer les vieilles franchises arrachées au cours des temps à tous les régimes. Réunie en 1815 avec les anciennes Provinces-Unies pour former le Royaume des Pays-Bas, la partie méridionale de ce nouvel État accède à l'indépendance en 1830 à la suite de la Révolution belge de 1830. C'est le Royaume de Belgique toujours vivant au début du vingt-et-unième siècle. L'histoire récente du pays a été marquée par une industrialisation précoce, par la colonisation du Congo, par les deux guerres mondiales et par l'émergence de conflits politiques entre les deux principales communautés linguistiques du pays, la Communauté flamande, d'expression néerlandaise, et la Communauté française de Belgique. Notons qu'il existe en Belgique une troisième communauté linguistique officielle : la Communauté germanophone. Celle-ci est dotée d'une autonomie législative en raison de ses particularités culturelles et linguistiques, à l'instar des deux autres communautés. La Belgique compte également trois régions officielles : la Région flamande, la Région wallonne et Région de Bruxelles-capitale. La Belgique est une monarchie constitutionnelle dont le roi actuel est Albert II, sixième roi des Belges, depuis 1993. C'est un État fédéral depuis 1994. Le 17 février 2011, la Belgique a battu le record mondial du pays qui est resté le plus longtemps avec un gouvernement se limitant aux affaires courantes, et cela du fait d'une mésentente persistante entre les partis politiques. En conséquence, le pouvoir fédéral est bridé dans de nombreux domaines. Mais le Parlement a tout pouvoir pour lui conférer le droit d'outrepasser les affaires courantes chaque fois qu'une majorité de députés et de sénateurs le décide, notamment quant à l'application de directives européennes. En plus de 300 jours[6] de ce régime, le pays a donc été gouverné "à minima". Mais la formation, à la suite des élections de 2006, des pouvoirs régionaux et communautaires n'a pas donné lieu aux difficultés politiques qui affectent la formation du gouvernement fédéral. Aussi, les compétences exercées par ces pouvoirs décentralisés complètent-elles le pouvoir restreint du gouvernement fédéral et le pays fonctionne-t-il à l'étonnement de l'étranger qui n'est pas habitué à un régime apparemment complexe comme celui de la Belgique. Mais c'est au prix de cette relative complexité que la paix a été maintenue entre les Belges qui n'ont connu de guerre que contre l'étranger et qui ont toujours voulu protéger la paix intérieure.

Neeroeteren est une section de la ville belge de Maaseik située en Région flamande dans la province de Limbourg. Tout comme Opoeteren, elle doit son nom au ruisseau qui parcourt les deux localités, l'Oeter.

Cette commune se trouve à la frontière du pays de la Meuse (en néerlandais Maasland) et le plateau campinois (Kempens Plateau). Neeroeteren a quelques hameaux, à savoir Voorshoven, Berg, Waterloos et de Hei. En 952, cette localité est mentionnée pour la première fois sous le nom de Uoatra. Pendant des siècles, Neeroeteren a été contrôlée par l'abbaye de Thorn (Pays-Bas), qui était sous la tutelle du prince-évêque de Liège. En 1800, l'occupation française mit fin à ce règne. Au XVIIIe siècle, la région était terrorisée par des bandes, connues sous le nom de bokkerijders ou chévraliers. Le bailli Jan Clerx a poursuivi ces bandes d'une main de fer. Neeroeteren fait aussi partie de l'œuvre de Georges Simenon, notamment dans La Maison du canal.